.Comment marche une rupture conventionnelle ? La rupture conventionnelle permet au salarié en CDI et à son employeur de s'accorder sur la fin du contrat de travail. Le salarié touchera une indemnité et pourra bénéficier des allocations chômage s'il remplit les conditions d'attribution. La rupture conventionnelle implique le consentement mutuel : tous deux s'accordent sur les modalités de la fin du contrat.
Quelles sont les indemnités ?
Un salarié qui conclut une rupture conventionnelle a droit à des indemnités de départ et peut toucher les allocations chômage. Une rupture conventionnelle est donc plus avantageuse qu'une démission si le salarie souhaite quitter son emploi. La méthode de calcul du montant de cette prime est fixée par la loi.
Calculer de l'indemnité
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L'indemnité de rupture conventionnelle est simple à calculer. Elle ne peut pas être inférieure à une indemnité légale de licenciement.
Si le salarié a moins de 10 ans d'ancienneté ., cette prime équivaut à 1/4ème du salaire mensuel de référence par année de présence dans l'entreprise.
Au-delà de dix années d'ancienneté, il faut compter :
• 1/4 du salaire mensuel par année d'ancienneté pour les 10 premières années,
• 1/3 du salaire mensuel par année d'ancienneté à partir de la 11ème année.
En cas d'année incomplète, l'indemnité est calculée proportionnellement au nombre de mois complets. Ces dispositions sont prévues par le Code du Travail.
Toutefois, certaines conventions collectives fixent une indemnité supérieure à l'indemnité légale de licenciement.
Peut-on toucher le chômage après une rupture conventionnelle ?
Suite à une rupture conventionnelle, un salarié se retrouve au chômage. Il doit donc procéder à son inscription à Pôle emploi et ne pas oublier de procéder à son actualisation chaque mois. Il peut percevoir les allocations versées par Pôle emploi,
A noter :
Le salarié comme l'employeur sont totalement libres de refuser une rupture conventionnelle à tout moment de la procédure. Ce refus n'a pas besoin d'être motivé. Un salarié qui décline la proposition de son entreprise ne peut en aucun cas être sanctionné.
Comment la motiver ?
La procédure de rupture conventionnelle n'a pas à être justifiée : aucun motif de rupture n'apparaît sur la convention. Celui qui propose une rupture conventionnelle n'a donc pas l'obligation d'avancer un motif pour que l'autre partie l'accepte - même si dans les faits, lors des entretiens prévus, il parait inévitable d'aborder le sujet.
Un motif n'est pas non plus demandé pour que la convention soit homologuée : d'autres critères sont pris en compte pour la validation, comme le montant de l'indemnité, mais le motif n'en fait pas partie.