« le développement des groupements d’employeurs est essentiel pour lutter contre les contrats courts. Ces structures sont encore trop peu utilisées aujourd’hui alors qu’elles permettent de réduire les difficultés de recrutement des entreprises tout en améliorant la qualité des emplois proposés. L’AMI que nous lançons permettra d’y remédier et de poursuivre notre action en faveur de l’emploi durable » a déclaré ce mercredi 8 décembre la ministre Elisabeth Borne qui annonçait une enveloppe de 4 millions d'euros d'aide au Groupement d'employeurs.
Pour information :,
Critères de l’appel à manifestation d’intérêt Le présent d’appel à manifestation d’intérêt vise à identifier les structures qui souhaitent constituer un GE ou les GE déjà existants voulant s’engager dans une démarche exigeante fondée sur une volonté entrepreneuriale de création d’emplois pérennes comportant de véritables engagements sociaux.
Les projets remontés doivent proposer un plan d’action opérationnel identifiant notamment :
les consortiums d’entreprise concernées et leur secteur d’activité ;
les éventuels autres acteurs locaux partenaires de la démarche (organisations professionnelles de branche, acteurs du service public de l’emploi, etc.) ;
les initiatives de branches professionnelles fortement utilisatrices de contrats courts ;
le ou les territoires concernés ;
l’objet de la démarche entrepreunariale (création d’un GE ou accompagnement de sa croissance) ;
la politique de recrutement et de formation du groupement en vue d’identifier les compétences techniques, transverses et comportementales des salariés travaillant ou appelés à travailler dans un groupement d’employeurs afin de s’assurer que les profils correspondent aux besoins des entreprises adhérentes ;
les actions de promotion envisagées pour développer la notoriété ;
la stratégie de développement du groupement d’employeurs ;
les outils collaboratifs et/ou actions partenariales permettant, au niveau des territoires, de recenser les besoins d’emploi à temps incomplet susceptibles de donner lieu à consolidation au sein des GE ;
les instruments de coopération entre GE (bourse d’emplois, formation…) dans une logique de GPEC territoriale ;
les études de marché auprès des acteurs économiques pour identifier le besoin de créer un GE sur un territoire ;
les initiatives visant à développer des espaces de « co-travail ».
Les projets devront également expliciter précisément les besoins de financement et d’ingénierie.
Ce financement est pris en charge par l’État.
Les dépenses éligibles sont constituées des coûts fixes relatifs à l’animation et au pilotage global du projet :
des ressources humaines de coordination, de communication et de pilotage global ;
des dépenses de prestations ;
des charges de fonctionnement et de logistique.
Cet accompagnement n’a pas vocation à financer l’acquisition de matériel ou de logiciel sauf s’il peut être justifié par le candidat que cette dépense est directement liée à la réalisation du projet.
Un dossier type de demande sera accessible dans les prochains jours sur le site internet de la DREETS de votre territoire.
L’aide de l’État est d’un montant maximum de 60 000 € en fonction des éléments présentés – nature du projet, montant des dépenses éligibles. Un contrôle de premier niveau des dépenses éligibles sera effectué à réception des probants, fournis par l’entreprise demandeuse, justifiant ces montants, tel que des bulletins de salaires pour les contrats de travail, d’achat de matériel et/ou logiciel nécessaire à la mission, etc.
Cette prestation devra être réalisée dans les 6 mois.